« MultiCorps »

Performance / concept: Sandie Brischler, en partenariat avec le Théâtre Nomade

« MultiCorps »  (performance solo)

Sortie de résidence + représentation au Théâtre Nomade (Casablanca), 2018

AFFICHE1[1]

Le multicorde est un agrès peu connu, qui a été repris et développé par la compagnie du théâtre Nomade à Casablanca, dans une structure d’une dimension unique et particulièrement impressionnante.

Issue d’une collaboration avec le Théâtre Nomade, l’artiste Sandie Brischler a proposé d’exploiter ce multicorde, cet agrès peu commun présent dans le chapiteau, pour y poursuivre des recherches de création personnelle et transversales, entre danse, aérien, vidéo et expériences sonores.

Outre la qualité multidimensionnelle et particulièrement esthétique de cet agrès, l’artiste propose d’en révéler également un sens inhérent, intérieur, vivant, en rapport avec le corps et toute la symbolique du lien et de la corde.

Sortie de résidence + restitution, dans le chapiteau du théâtre Nomade de Casablanca (Fabrique culturelle des Anciens Abattoirs)

« Corps de mon Corps » est un projet de performance artistique avec l’agrès du
multicordes, qui représente une centaine de cordes blanches suspendues sur une barre en hauteur.

Cette nouvelle recherche performative s’inscrit dans la continuité de mes recherches entre corps et plasticité, espace et écriture. En explorant plusieurs niveaux et dimensions, cette création vise à mettre en rapport le corps et la danse aérienne avec l’espace audio-visuel (espace sonore et projections vidéo) et textuel (mots, écriture).

Dans ce projet, je souhaite continuer à explorer la dimension transversale de la
création, notamment en y intégrant des textes inspirés du processus de création.

Cette performance propose un voyage poétique en plusieurs tableaux, avec un
multicordes (un agrès aérien peu connu). Le corps est transporté dans différents états entre le sol, la gravité et la suspension aérienne, en interaction avec d’autre éléments scéniques.

Un corps explore l’univers du lien, et évolue parmi une multitude de cordes lisses suspendues, blanches et verticales. L’entremêlement et l’histoire commune du corps et des cordes dans leur verticalité, entre gravité et apesanteur, génère un ensemble d’images visuelles qui nous livre plusieurs messages, trame d’une histoire métaphorique : Sensuelles, enveloppantes et multiples, les cordes font « corps » avec le corps, elles l’enchaînent ou le libèrent… Elles renvoient à l’attachement, aux liens qui nous définissent, mais aussi au lâcher prise et à une liberté fluide dans laquelle on se perd ou on se rattache…

C’est un corps-à-corps face à l’infini, face à la transcendance des lignes pures et silencieuses qui le traversent, qui le plongent vers le sol ou qui l’élancent vers le ciel, comme un espoir qui devient le mouvement secret d’une dynamique vitale parcourue par ce corps qui s’y débat, s’y attache, s’y confond ou s’y retrouve… et y renaît finalement, parmi les cordes, comme autant de corps….

Cette recherche artistique parle aussi de la tension sous-jacente entre le corpscordes, avec le son et les mots. Entre suspension, apesanteur et gravité, comment le corps se dit, s’écrit, et s’inscrit dans un univers sonore en tension, pour devenir espace de résonance, élément transmetteur entre différents éléments qui lui font écho.

Une collaboration avec des artistes de conception sonore est prévue durant le projet.

Extraits – Work in progress
VIDEO 3’47 min.

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Histoires de cordes, série photographique   (Youssef Aboudrar Photography, Casablanca 2018)

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